CSA-M 27 septembre 2023 - CSA M Budget 8h30
Présentation du projet de loi de finances 2024, grands axes du budget 2024 :
L’élément important représente les moyens en personnels.
Le Projet de Loi de Finances pour 2024 prévoit une augmentation de 1.6 milliards d’euros, c’est l’un des budgets qui verra son montant le plus augmenté, pour axer sur la planification écologique. Il y a un caractère pluriannuel puisque les engagements que nous avons, sur ces moyens là, sont sur un plan triennal.
Il faut préparer l’avenir pour la formation des jeunes.
C’est une mesure assez exceptionnelle qui est présentée aujourd’hui.
En 2023, le ministère avait obtenu que l’ensemble des schémas d’emplois soit positif, ce sera la même chose pour 2024 :
- 180 postes supplémentaires pour l’ensemble du ministère dont :
- 20 postes pour renforcer les équipes éducatives et sociales des établissements d’enseignement technique agricole.
- 8 postes pour l’enseignement supérieur afin d’assurer la montée en puissance des écoles vétérinaires.
Il y a dans ce budget 3 orientations principales :
- Des orientations stratégiques, le pacte, la future loi d’orientation, la planification écologique.
- Un volume de crédits qui est assez exceptionnel en faveur de la transition du secteur agricole, agroalimentaire et forestier.
- Des réponses en matière d’effectifs car c’est ce qui semblait correspondre aux échanges qui ont pu avoir lieu avec les organisations syndicales.
Il a fallu œuvrer pour trouver une certaine forme d’équilibre dans ce budget. Il faudra réfléchir et discuter sur les modalités d’exercice des missions du Ministère, suite au rapport présenté par le CGAAER, avec 2 orientations principales retenues :
- Une meilleure territorialisation de la politique publique, et la planification écologique.
- Essayer de dégager des marges de manœuvres pour les services, il y a un sujet d’attractivité qui est parfois un sujet de rémunération, mais aussi et surtout un sujet de sens donné à l’action publique du Ministère.
Ce Ministère a des besoins en compétences nouvelles, il va falloir monter en compétences, sur la question de l’eau, sur la question de la forêt, de la transition.
En termes de crédits, de moyens humains, nous sommes dans un mouvement qui a une certaine forme de cohérence.