Propos liminaires UNSA
Sur le sujet de la Filière Formation-Recherche
Il va falloir trouver une porte de sortie pour cette situation. L’UNSA a proposé plusieurs pistes de réflexion, qu’en est-il ?
Tant que la DGER refusera d’ouvrir des postes dans l’enseignement technique, nous resterons dans l’impasse, il ne pourra pas y avoir de recrutement. Nous sommes dans la fonction publique, nous ne pouvons pas accepter qu’une partie non négligeable d’agents ne puisse avoir une possibilité de projection d’évolution de carrière. La Filière Formation Recherche œuvre au quotidien pour le rayonnement de l’enseignement agricole, même au-delà de nos frontières avec des partenariats européens, la coopération internationale, et en cohérence avec la Loi d’Orientation Agricole et la mise en avant de l’enseignement agricole, il est grand temps de se donner les moyens de la réussite.
Cette question nous l’avons déjà posée et nous la répétons encore aujourd’hui : quel est l’avenir d’une filière qui ne recrute pas ?
Transparence
Nous demandons aussi le tableau des agents promouvables, cela nous permettra, en cette période d’entretiens professionnels, d’aider les agents à préparer le leur en envisageant une discussion sur le sujet de la proposition LA ou TA le cas échéant.
Question de la transparence : les agents souhaitent avoir un retour sur la raison pour laquelle ils n’ont pas été promus.
Réponse de l’administration :
- Le reclassement dans la nouvelle grille des IE va être effectif dans un temps restreint, et l’impact se verra sur les fiches de paie très certainement au mois de juin.
- Un groupe de travail sera mis en place sur la filière formation-recherche
- La liste des promouvables sera transmise aux organisations syndicales prochainement.
Évolutions et principes Directeurs
Pour l’année 2025, plusieurs évolutions ont été mises en place :
- L’assouplissement de la « mobilité validante » pour les attachés d’administration et les ingénieurs de l’agriculture et de l’environnement IAE . Cette mesure, effective dès la campagne 2024 pour 2025, vise à encourager la diversité des expériences professionnelles.
- La suppression du Contrat de Fin de Carrière (CFC) pour les IAE jugé complexe et peu lisible, et mis en place uniquement pour ce corps.
- L’actualisation du décret relatif aux chefs de mission de l’agriculture et de l’environnement. C’est un alignement sur les conditions d’emploi des autres ministères : 10 ans d’ancienneté et 3 ans sur un grade d’attaché principal ou IDAE,
- En remplacement, un accès dérogatoire au deuxième grade a été instauré, plafonné à 20 % maximum du nombre de poste d’avancements, afin de valoriser les agents méritants de catégorie A, quel que soit le corps, qui n’ont pas pu satisfaire aux conditions de mobilité. Des agents pouvant bénéficier de l’avancement classique n’ont pas vocation à bénéficier du dispositif dérogatoire.
- La réforme du statut des ingénieurs de recherche (IR) par le passage de trois à deux grades et la création d’une seconde voie de promotion pour les ingénieurs d’étude de classe normale offre de nouvelles perspectives d’évolution.
Examen professionel pour les IE – IR : la date d’application du décret pour les IE est fixée au 1er janvier 2026. Pour les ATFR les chefs de service ne proposent pas leurs agents, un travail est engagé par les IGAPS.
De manière plus générale un travail très particulier est à faire sur la filière formation-recherche.
- Le lancement des travaux sur les taux pro-pro (promouvables/promus) catégorie A pour la période 2026-2028.
L’exercice des taux pro-pro est en cours avec la DGAFP ; il faut vraiment qu’il y ait une inversion ou un pyramidage particulier sur un corps pour qu’il y ait modification conséquente de ces taux. On restera plutôt dans la reconduction de ce qu’il y avait avant. Pour les corps interministériels, le MASA n’est pas maître.
- Maintien du taux pro-pro des corps de catégorie B.