Les infos de la semaine
- Droit à l’avortement, Lien –> Loi visant à renforcer JORF
- Démocratisation du sport en France, Lien –> Loi JORF
- Lutte contre le harcèlement scolaire, Lien –> Loi JORF
RESUME : Appel à candidatures pour pourvoir les postes situés au sein : • de l’administration centrale, des services déconcentrés et des services à compétence nationale du ministère de l’agriculture et de l’alimentation MAA ; • des établissements publics sous tutelle du MAA
RESUME : Procédure d’inscription aux concours communs pour l’accès au corps des adjoints administratifs (session 2022).
RESUME : Conditions générales et spécifiques des prestations d’action sociale interministérielles et ministérielles pour l’année 2022.
RESUME : La présente note précise les modalités de gestion relatives aux conditions d’attribution et au versement de l’indemnité télétravail destinée à couvrir une partie des frais engagés au titre du télétravail.
Pour la troisième année consécutive, nous effectuons cette mobilité de printemps dans le cadre des lignes directrices de gestion LDG élaborées par le ministère de l'agriculture en application de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 relative à la [...]
Race aubrac, montbéliarde, brune, arentaise, trophée de l’enseignement agricole… Les participants du pays des sources sont sur la ligne de départ.
https://www.midilibre.fr/2022/02/21/les-lozeriens-en-competition-dans-les-differents-concours-agricoles-101
Le lycée professionnel agricole a accueilli dernièrement le ballet Pom’Kanel. Un temps fort consacré au patrimoine culturel, organisé de main de maître par les élèves de terminale Bac pro Services aux personnes et aux territoires (SAPAT). Les élèves en Bac Pro SAPAT, section destinée à mettre en valeur les territoires ruraux, doivent, dans le cadre de leur formation, mettre en place un projet d’animation.
https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/education/le-lycee-agricole-met-le-patrimoine-a-l-honneur-600817.php
Depuis juin 2020, la transhumance est reconnue comme patrimoine culturel immatériel (PCI) en France. Le lycée agricole de Saint-Gaudens porte un projet international. C’était une première étape importante avant l’organisation d’une candidature internationale pour une reconnaissance de la transhumance comme Patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le lycée agricole de Saint-Gaudens s’est attelé à la construction du dossier, et c’est la première fois qu’un tel projet, porté habituellement par les territoires, l’est cette fois par un campus agricole. Ils sont pour se faire entourés de deux personnalités majeures, Sabine Gilot et Nicola di Niro. Sabine est depuis deux ans en charge de cette reconnaissance et de la mise en place de mesures et d’opérations de sauvegarde de la pratique. Elle est , depuis début janvier, missionnée pour porter le projet et travaille au niveau du lycée pour mettre en place des mesures portées par le Collectif des Races Locales de Massif (CORAM).
https://www.ladepeche.fr/2022/02/23/transhumance-combat-pour-une-reconnaissance-internationale-10128602.php
Depuis janvier 2021, les lycéens montalbanais ont entrepris un travail autour de l’ail en pots sous la terre.
La classe de BTS production horticole vient d’intégrer le projet « Synergies ». Le lycée agricole de Montauban a intégré un objectif précis du projet qui correspond à la « construction d’outils pédagogiques et au transfert et à la valorisation de résultats ».
https://www.ladepeche.fr/2022/02/22/les-etudiants-du-lycee-agricole-integrent-le-projet-synergies-10126541.php
Répertorié dans l’ouvrage Arbres remarquables de Meuse , un vieux peuplier noir longevillois de 150 ans se meurt à petit feu, rongé par un champignon. Pour tenter de le sauver, le Département et les équipes de l’EPL Agro de Bar-le-Duc l’ont élagué le 22 février, au cours d’une opération arboricole délicate.
https://www.estrepublicain.fr/environnement/2022/02/22/les-forestiers-de-l-epl-agro-tentent-de-prolonger-la-vie-d-un-peuplier-noir
Dans le cadre des Cordées de la réussite, les collégiens de Florac et Vialas sont venus rencontrer le 8 février, les étudiants de l’Institut agro Florac. Ce dispositif propose un accompagnement des élèves dans leur parcours d’orientation. L’objectif est d’introduire une plus grande équité sociale dans l’accès aux formations de l’enseignement supérieur. Plusieurs thèmes ont été abordés, tels que les études en université et en lycée agricole, la formation en apprentissage, le service civique, les expériences à l’étranger et la reconversion. Une collégienne a apprécié que certaines idées reçues puissent être bousculées. « On a rencontré des étudiants qui viennent de l’enseignement agricole et ils ont eu un super parcours, alors que parfois on a une idée reçue que les bons élèves doivent aller en lycée général ! En fait l’enseignement agricole peut être un vrai choix ! »
https://www.midilibre.fr/2022/02/19/les-collegiens-ont-rencontre-les-etudiants-de-linstitut-agro-10120459.php
Une aide psychologique est mise en place pour les jeunes du lycée maritime Anita-Conti, à Fécamp, ce lundi 21 février 2022. Un élève, Alan, 17 ans, a disparu dans le naufrage du Mylanoh, dans la nuit du 3 au 4 février, le jour des vacances.
Il rêvait d’être marin-pêcheur. Alan, 17 ans, était en terminale, au lycée maritime de Fécamp, qui compte 140 élèves. Le jeune Havrais suivait des cours « machine et navigation » et devait passer cette année le bac professionnel, visant le brevet de Capitaine 200 et de Mécanicien 750 KW. Le lycéen avait déjà effectué des stages embarqués, en classes de seconde et de première. Début février, c’était sa huitième semaine de stage, à bord du Mylanoh.
https://www.ouest-france.fr/normandie/fecamp-76400/deux-semaines-apres-le-naufrage-du-mylanoh-une-rentree-difficile-au-lycee-maritime-de-fecamp-9953c69a-925e-11ec-903a-eeb0cf4888ca
Ils auront leur stand, leur vache et leur concours. Alors que Clélia, Mélanie, Ambre, Anaïs, Manon et Luc sont encore en formation en BTS production animale, les élèves de la deuxième promotion de la Bergerie nationale de Rambouillet seront au Salon de l’agriculture, à Paris. Il se déroulera du samedi 26 février au dimanche 6 mars 2022. Rambouillet (Yvelines) : les élèves de BTS production animale seront présents au Salon de l’agriculture avec leur vache Oréole. Une première.
Trophée internationale de l’enseignement agricole
Une première pour cette filière. « Nous allons participer du 1er au 6 mars au Trophée international de l’enseignement agricole face à 52 autres établissements », explique Luc Oberlin, un élève.
Cette section a été recréée après 20 ans d’absence au sein de la Bergerie nationale, pour former les éleveurs de demain.
https://actu.fr/ile-de-france/rambouillet_78517/yvelines-les-eleves-de-la-bergerie-de-rambouillet-iront-au-salon-avec-leur-vache-oreolle_48832186.html
Les ministres de l’Agriculture et de l’Éducation nationale, Julien Denormandie et Jean-Michel Blanquer, ont visité le lycée agricole La Bretonnière, à Chailly-en-Brie, ce vendredi.
Afin d’illustrer « ce pont », pour paraphraser Julien Denormandie, entre l’enseignement général et la filière agricole, le ministre de l’Agriculture et son homologue de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, ont ciblé La Bretonnière ce vendredi 18 février 2022. À raison. Le lycée agricole de Chailly-en-Brie (Seine-et-Marne) – mais aussi Centre de formation d’apprentis -, reconnu dans le milieu, a établi un partenariat avec le collège Madame de La Fayette, situé sur Coulommiers à cinq kilomètres de là.
https://actu.fr/ile-de-france/chailly-en-brie_77070/chailly-en-brie-les-ministres-denormandie-et-blanquer-main-dans-la-main-pour-soutenir-l-enseignement-agricole_48808701.html
Le Comité régional de la conchyliculture en Méditerranée et le lycée de la mer Paul-Bousquet de Sète assurent pour trois jours la promotion des métiers de la filière à Paris. Objectif : assurer le renouvellement des générations.
https://www.midilibre.fr/2022/02/28/paris-la-filiere-conchylicole-assure-sa-promo-en-realite-virtuelle-10139992.php
A l’initiative de deux étudiantes en BTS technico-commercial du lycée horticole de Brive-Voutezac, des jardinières vont être réalisées, puis remises à Familles rurales. L’association les distribuera à l’occasion de la fête des grands-mères aux personnes âgées isolées en campagne.Un projet d’initiative et de communication (PIC) est organisé par deux étudiantes en BTS technico-commercial du lycée horticole de Brive-Voutezac.
Une action caritative. Elles souhaitent mener une action caritative en partenariat avec la jardinerie Truffaut de Limoges, l’association Famille rurales de Saint-Aulaire et Voutezac, avec des élèves de la classe de 3e de ce lycée.
Un soutien aux personnes âgées isolées. Ce projet, qui entre dans le cadre de l’obtention du BTS, veut soutenir les personnes âgées isolées en campagne. Cette opération permettra aussi aux élèves de 3e de découvrir un métier et d’organiser un échange intergénérationnel autour du végétal.
https://www.lamontagne.fr/voutezac-19130/actualites/des-jardinieres-realisees-pour-la-fete-des-grands-meres-au-lycee-horticole-de-brive-voutezac-correze_14090932/
Tout au long de cette édition, les lycéens de La Cazotte participent à l’organisation des différents concours ovins. La journée a été exténuante mais riche en enseignements. Arrivés pour certains depuis jeudi dernier porte de Versailles, des lycéens de l’établissement La Cazotte, à Saint-Affrique, ont ainsi eu la lourde charge de gérer, notamment, le Concours général des ovins.
« On a plus l’habitude de travailler avec nos brebis lacaune qu’avec des brebis plus grosses, comme les Suffolk, celles à têtes noires », glisse Anthony. Tout comme ses autres camarades, le lycéen a dû manipuler des centaines d’ovins afin de permettre la bonne tenue des différents concours qui rythment le Salon de l’agriculture. « Par exemple, poursuit Anthony, nous étions là pour la présentation des 100 ans de la race Ile-de-France. il y avait près de 150 brebis à manipuler !»
« C’est non seulement enrichissant, mais cela nous permet aussi d’échanger avec d’autres éleveurs sur leurs pratiques, de voir des races d’ovins que nous connaissons peu et qui sont rares, explique Manon. Par exemple, nous avons discuté avec un éleveur corse. Il y a un monde entre lui et nous, mais l’élevage est riche aussi de sa diversité. »
https://www.centrepresseaveyron.fr/2022/02/28/une-experience-riche-en-enseignements-pour-les-lyceens-presents-sur-le-salon-de-lagriculture-10140108.p
Les ovins vosgiens ont le vent en poupe au Salon de l’agriculture de Paris. Le lycée agricole de Mirecourt a remporté un premier prix par équipe et Cyril Lacroix, éleveur à Chef-Haut a remporté trois médailles pour ses moutons de race Texel. L’ensemble de la classe du certificat spécificité ovin (CS Ovin), une formation postbac proposée à Mirecourt était au Salon de l’agriculture de Paris dans le cadre du concours des jeunes bergers. Accompagnés de deux formatrices, Catherine Falcoz et Ingrid Voinson, les jeunes ont décroché une très belle première place par équipes.
https://www.vosgesmatin.fr/economie/2022/03/01/salon-de-l-agriculture-ovins-moutons-des-medailles-en-pagaille-pour-les-vosgiens
Elle s’appelle Marie Delpech, elle étudie au lycée agricole de la Vinadie à Figeac et elle vient d’être élue jeune meilleure bergère de France au concours des Ovinpiades, au Salon international de l’agriculture à Paris. Après s’être entraîné auprès de son père, un ancien membre du jury, dans leur exploitation aux 1500 brebis à Cabrerets, c’est la consécration pour la jeune agricultrice de 20 ans. En BTS ACSE (analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole), l’étudiante termine troisième du concours national du meilleur jeune berger, derrière deux hommes, mais elle reste la première fille et donc la meilleure bergère ! « Ça me permet d’en apprendre plus sur le métier d’éleveur ». « Pour moi, c’est avant tout un moment de rencontre et de partage avec d’autres jeunes passionnés par le métier d’éleveur et ça me permet d’en apprendre plus sur ce monde. C’est aussi un concours, c’est valorisant d’arriver en finale et de se lancer un défi », nous confiait-elle alors à quelques jours de la finale. Cette année, plus de 750 jeunes de 16 à 24 ans ont tenté leur chance pour devenir le Meilleur Jeune Berger. À l’issue des 19 sélections territoriales, 40 jeunes bergers dont 14 filles sont venus conquérir le titre national de Meilleur Jeune Berger, ce samedi 26 février 2022, au Salon International de l’Agriculture, Porte de Versailles à Paris.
https://www.ladepeche.fr/2022/02/27/salon-international-de-lagriculture-a-paris-la-meilleure-jeune-bergere-de-france-est-du-lot-10137733.php
Adrien Chambon, âgé de 20 ans, élève en BTS au lycée agricole de Brioude-Bonnefont, en Haute-Loire, a remporté, ce samedi en fin d’après-midi, à Paris les Ovinpiades, le concours du meilleur jeune berger de France. Une consécration pour l’Altiligérien déjà deuxième en 2020. La deuxième tentative aura été la bonne. Adrien Chambon, les larmes aux yeux, est monté, ce samedi en fin d’après-midi au Salon de l’agriculture, sur la plus haute marche du podium des Ovinpiades et a été couronné meilleur jeune berger de France. Élève en BTS production animale au lycée agricole de Brioude-Bonnefont, le jeune homme est issu d’une famille d’éleveurs bovins viande (charolais) et ovins viande (blanche du Massif central) de La Besseyre-Saint-Mary (Haute-Loire).
David Coers, élève au lycée agricole d’Areines-Vendôme, a représenté le département au concours national de pointage des vaches prim’holstein, lundi 28 février 2022, au Salon international de l’agriculture (SIA) de Paris. A l’issue de l’épreuve qui s’est tenue dans la matinée, le jeune lycéen n’a malheureusement pas été retenu parmi les six finalistes. Il repart avec une 27e place pour son premier salon. « Je sais que je me suis trompé entre deux critères. » Une erreur qu’il attribue au stress et qui a selon lui influé sur la note finale. Conscient de son manque d’expérience, il compte perpétuer cette passion qui lui procure de l’adrénaline et un savoir qui lui servira à l’avenir, lorsqu’il reprendra l’exploitation familiale.
https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/david-coers-pointe-a-son-premier-salon-de-l-agriculture
Salon de l’agriculture : deux futures éleveuses expliquent pourquoi elles sont venues
Margot et Élise sont toutes deux élèves en 2e année de BTS production animale à l’ Agricampus de Laval. Elles vivent depuis ce vendredi 25 février, où elles ont débarqué à Paris, leur premier Salon international de l’agriculture, Porte de Versailles. Margot est originaire de Nouvelle-Aquitaine, du département des Deux-Sèvres où sa maman élève de la volaille de chair bio et son papa des brebis. C’est donc tout naturellement et dans la continuité familiale qu’elle voit son avenir. « J’aimerais élever des chèvres… en bio. »Élise, d’Ille-et-Vilaine, a les mêmes envies sans pour autant avoir baigné dans le monde agricole dans l’enfance avec une mère comptable et un père kinésithérapeute. « C’est dans les alpages que je souhaiterais élever mon futur troupeau de chèvres… » lâche-t-elle.Toutes les deux ont découvert ce vendredi les coulisses du salon : on installe les moquettes sur les stands, on prépare les animaux, les copains de l’école s’activent à la salle de traite, les camions viennent livrer le foin pour les bêtes à concours Les deux futures éleveuses observent avant de passer à l’action dès l’ouverture au public ce samedi 26 février et jusqu’au baisser de rideau le 6 mars.« Valoriser nos métiers »« Ce samedi, nous allons participer aux 17e Ovinpiades, dans le hall de l’élevage. C’est la compétition entre jeunes bergers des lycées agricoles. Nous présenterons les moutons de la race Bleu du Maine, dont nous allons prendre soin pendant la durée du salon. Puis le reste de la semaine, nous animerons le stand du conservatoire des races locales du Pays de Loire pour y vendre des produits dont le fameux gwell, spécialité laitière bretonne. »
Quatre étudiantes du lycée agricole de Kernilien, près de Guingamp, participent à un concours au Salon de l’agriculture de Paris. Elles sont accompagnées de la vache Oaz.
https://actu.fr/bretagne/guingamp_22070/guingamp-quatre-etudiantes-du-lycee-de-kernilien-et-leur-vache-au-salon-de-lagriculture_49059573.html
Une première rencontre entre les sous-mariniers du Casabianca et les élèves du Lycée agricole a permis de découvrir le quotidien de ces militaires. Une délégation de l’équipage bleu du sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca a rencontré plusieurs élèves, de la classe de 4 e jusqu’aux étudiants de BTS en passant par les classes de seconde générale et technologique, de l’enseignement agricole, y compris la classe de défense des troisième.
Le chant du loup malgré un programme chargé au vu de leurs nombreuses sollicitations, les marins du Casabianca se sont prêtés au jeu des présentations, du travail historique et mémoriel, du fonctionnement de leur vaisseau, de la diversité des métiers nécessaires à bord et de leur vie quotidienne. Le film Le chant du Loup , sorti dans les salles en 2019, suite à un coup de cœur pour les « bateaux noirs » du réalisateur Antonin Baudry à bord du « Casa », a servi de point d’accroche aux discussions. De jeunes élèves déjà intéressés par les métiers de la Marine nationale ont pu confirmer leur choix. Deux d’entre eux vont concrétiser ce choix en demandant à intégrer l’École des Mousses à Brest dès la rentrée prochaine.
Leur « port d’attache » durant leur séjour à Moulins, ville marraine du SNA Casabianca , étant le lycée agricole du Bourbonnais, les échanges avec les sous-mariniers et les rencontres se sont poursuivies de manière informelle au-delà de la salle de classe. Des étudiants se souviendront du réveil au clairon avant la sonnerie du lycée, découvrant le « branle-bas » des marins. Dans l’attente d’un retour des sous-mariniers au printemps, la classe défense poursuivra son travail autour de la citoyenneté et de la mémoire, avec l’appui de sa prestigieuse unité marraine.
https://www.lamontagne.fr/neuvy-03000/actualites/le-casabianca-a-bon-port_14090731/
l’essentiel Le Trophée international de l’enseignement agricole (TIEA) se déroule jusqu’au week-end au Salon International de l’Agriculture à Paris. La Lozère, le Tarn, l’Aveyron et le Gers ont envoyé des candidats. Certains sont enfants d’agriculteurs, d’autres pas, mais tous sont très motivés.Participer au Trophée international de l’enseignement agricole, ça compte sur un CV. « C’est comme une mission professionnelle. On prend de l’expérience. Alors, on va aller jusqu’au bout », sourit Lola qui, avec Killian et Stéphane, fait découvrir les produits de l’Aveyron sur l’espace réservé au lycée La Roque de Rodez. Dans leur dos, Paquerette et à son veau Sky ruminent tranquillement. Des élèves d’autres régions de France passent négligemment devant le stand. Un round d’observation très amical avant le défilé des animaux.
À l’autre bout de la stalle, le Legtpa de la Lozère. Entre les deux, le lycée Fonlabour d’Albi, le lycée de Mirande – Riscle venu du Gers. Et, de l’autre côté, le LEAP Terre Nouvelle, un lycée privé de Lozère qui a pour voisin le lycée La Cazotte de Saint-Affrique, le dernier établissement public en lice pour l’Occitanie. Pour ce lycée aveyronnais, le déplacement à Paris est une première. «Au début, c’est stressant, avoue Cindy. La première fois, on a fait trois fois le tour pour trouver le stand. »Pour Antonin aussi c’est une première. Mais, est-ce l’expérience des promotions précédentes à Fontabour ? Toujours est-il que le jeune Tarnais paraît à l’aise. Il regarde Olympie, la prim’holstein installée dans la paille. « Elle a déjà été primée à la foire de Réalmont. Mais on l’a quand même entraîné trois fois par semaine à la ferme de Bellgarde, après les cours. Je jouais de la cornemuse pour qu’elle apprenne à marcher sans avoir peur du bruit. »
Les parents d’Antonin ne travaillent pas du tout dans l’agriculture. Ce sont les douze poules de ses grands-parents qui ont suscité chez lui une passion pour le monde avicole. Son copain Julien est fils de céréaliers, mais il aimerait s’installer en chèvres laitières plus tard. « Ils cherchent des producteurs et il y a une bonne valorisation en ce moment. »
Élève à Saint-Chély d’Apcher, Elsa se verrait bien travailler pour la chambre d’agriculture de Lozère comme conseillère à la conduite d’exploitation avant de reprendre l’exploitation familiale.
Dans leurs regards, un même sentiment de fierté. «C’est normal, conclut Stéphane, élève à Rodez. On a un truc à jouer dans la société, pour l’alimentation et l’entretien des paysages.»
20 486 jeunes mordus d’agriculture en Occitanie
Il y a 17 357 élèves et étudiants en lycée agricole en Occitanie et 3 129 jeunes en apprentissage, le tout dans 22 lycées publics et 46 lycées privés, sachant que les lycées publics regroupent 52 % des jeunes qui se destinent aux métiers de l’agriculture. Des chiffres qui ne cessent de progresser depuis plusieurs années dans la région.
Outre, les 6 établissements qui concourent jusqu’à samedi pour le Trophée international de l’enseignement agricole, on a aussi vu Lisandre, élève de première Bac pro Services à la personne et aux territoires du lycée agricole Martin Luther King de Narbonne, témoigner de son parcours sur le stand du ministère de l’agriculture. On retrouve en outre des élèves sur les stands de certains conseils départementaux, comme ceux de la Lozère ou du Gers.
L’enseignement agricole d’Occitanie profite également du Salon pour présenter des projets innovants tels que le travail autour de la gestion de l’eau développé au lycée de La Canourgue, en Lozère. Ce projet sera présenté sur le stand du ministère par Catherine Lejolivet, enseignante en charge du projet, lors d’une des conférences-débats.
L’UNSA Éducation exprime son soutien au peuple ukrainien qui fait face à une invasion militaire de la Russie depuis le 24 février. Elle soutient toutes les initiatives qui visent à rétablir la paix et à garantir la sécurité de toutes et tous et [...]