En 2025, les inégalités persistent : rémunération moindre, carrières freinées, violences sexistes et sexuelles banalisées, charge mentale invisibilisée. Rien n’est acceptable et rien de cela ne doit être considéré comme une fatalité.
Migraines, vomissements, vertiges, fatigue intense, la liste de mots serait trop longue si l’on souhaitant faire état des symptômes des règles douloureuses. Autant de maux qui deviennent invalidants. Et pourtant des millions de femmes continuent de travailler malgré tout, au prix de leur santé et de leur bien-être.
L’UNSA exige la prise en compte de cette réalité trop longtemps invisibilisée par une reconnaissance légale d’un arrêt menstruel, avec une inscription dans la loi d’un véritable congé menstruel. C’est une réponse nécessaire, légitime et attendue par des milliers de femme. Attention, ne nous méprenons pas, sur le terme de congé, car s’il est utilisé il s’agit bel et bien d’un arrêt médical, car qui voudrait, d’ailleurs, d’un jour de congé comme celui-là ?
Les douleurs de règles ne doivent plus être un tabou, ni un obstacle au travail et notre union revendique la reconnaissance légale d’un arrêt menstruel spécifique pour règles douloureuses ou pathologiques, sans perte de salaire. Il ne s’agit pas d’un congé de confort, mais bien d’une mesure médicale et sociale essentielle.
Aidez-nous-en quelques clics :









