Pas un jour, pas un mois, pas un an de plus. Ni le 10 janvier, ni jamais.

Publié le mercredi 4 janvier 2023
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Communiqué partagé : Pas un jour, pas un mois, pas un an de plus. Ni le 10 janvier, ni jamais.

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La réforme des retraites a été repoussée au 10 janvier prochain, un temps additionnel qui ne sert ni les parties en présence, ni l’enjeu. Il s’agit en effet d’une réforme sans vrai fondement mais avec une vraie casse sociale en perspective. En voici les raisons.

Une réforme sans vrai fondement…

Les éléments de langage sont connus.

  • « Le système est déséquilibré. »
  • « L’enjeu de cette réforme, c’est de sauver notre système par répartition. »
  • « Un trou (immense) de 12 milliards d’euros. »

Pourtant, ils sont cette fois-ci particulièrement difficiles à tenir car difficilement soutenus par les services du gouvernement eux-mêmes.

Oui, c’est vrai, le Conseil d’Orientation des Retraites (COR, rattaché directement au Premier ministre) évoque, dans un scénario moyen, un déficit de 12 milliards d’euros en 2027. Déficit qui persisterait quelques années… mais qui finirait par se résorber avec le temps. Déficit qui, par ailleurs, doit être lu en ayant le budget des retraites en tête, de l’ordre de 320 milliards d’euros.

Un déficit à 3,7% qui se résorberait de lui-même dans le temps : de quoi servir de modèle à l’État !

…mais avec une vraie casse sociale

Lire la suite et écouter l'intervention de Laurent Escure SG de l'UNSA

L'UNSA partage-t'elle le constat d'un déficit de notre régime de retraite ?

Lien bvers le blog de Laurent Escure