- Les effectifs progressent depuis 5 ans au rythme de 1% par an, les chiffres ne sont pas consolidés ; ils le seront en octobre pour les formations initiales scolaires et en janvier pour l’apprentissage.
- L’intention de la DGER d’avoir des enseignants devant chaque élève n’est pas atteinte, les problèmes d’attractivité pèsent sur le recrutement. 277 postes sont à pourvoir sur 7689 soit 3,6%, la DGER reconnaît que ce n’est pas satisfaisant.
Du côté des agents contractuels d’Etat (qui représentent 1492 personnes dont 700 sur des postes de titulaires), au 30 août 518 dossiers étaient déposés par les SRFD sur les 795 postes à pourvoir ; ils vont permettre d’enclencher les versements de salaires dans de meilleures conditions que l’année passée. Ce progrès va dans le sens du respect des collègues contractuels.
Le SEA-UNSA a demandé à la DGER un état des lieux des conditions contractuelles en termes de type de poste et de quotité de travail pour évaluer le nombre d’emplois précaires dans nos EPLEA.
- Le travail pour l’amélioration des conditions de travail des agents en CFA CFPPA va continuer. La NS sur le cadre d’emploi local est sortie début juillet et déjà des interprétations locales sont à déplorer, il est demandé par la DGER de faire des remontées en cas de difficultés.
Le SEA-UNSA a rappelé que le pacte enseignant continue à poser des questions en particulier sur le bilan de la première année. Le manque de transparence dans les EPLEA sur sa mise en place, l’utilisation des briques distribuées et les bilans à faire sont des sujets de crispations voire de tensions au sein des équipes. Le SEA-UNSA rappelle, à nouveau, que le suivi des briques de RCD (remplacement de courte durée) par des personnels administratifs de catégorie C ne fait partie de leurs missions.
La DGER a précisé que l’enveloppe de briques consommée en 2023-2024 sera reconduite (même si elle n’est pas dans le projet de loi de finance actuel) et le bilan sera dressé, une expertise dans ce sens est demandée à l’inspection de l’enseignement agricole.
Le SEA-UNSA a rappelé la nécessité de transparence pour la sérénité globale dans les équipes. Cela a bien été entendu par l’adjoint au DGER qui a confirmé que cela nécessiterait une clarification du sujet dans la note de service à venir. Ce sujet serait donc définitivement clos sous peu et permettrait à la communauté d’identifier les collègues qui assurent des missions complémentaires à leur service ordinaire.
- Au sujet du budget, l’administration ne préjuge pas des décisions qui pourraient être prises par un nouveau gouvernement ou les parlementaires. Juste techniquement, il appartient au ministère de l’agriculture de construire un PLF. Des éléments de rassurance sont actés toutefois. Entre la lettre plafond stricto sensu et le PLF stricto sensu dans le processus d’échanges interministériels en cours, il n’y a pas de changements. La DGER annonce qu’il n’y a pas d’évolutions prévues sur les plafonds d’emploi.
- Le choc des savoirs initié par G. Attal (éphémère ministre de l’éducation nationale) est en suspens du fait de changement de gouvernement et de l’octroi d’un budget. Rien n’est décidé et les adaptations à l’EA se feront ou pas selon les sujets.
- Les perspectives portées par la DGER pour l’année scolaires sont axées sur les valeurs de la république (une NS est sortie ce jeudi 05/09) et sur les suites à donner à EPA2 qui arrive à terme. Les transitions environnementales et climatiques sont au cœur de la 6ième mission qui aurait dû voir le jour avec la LOA. Néanmoins elles restent d’actualité et s’appuieront sur la capitalisation de EPA.
Le SEA-UNSA rappelle l’importance de développer les transitions dans les référentiels pour les rendre obligatoires dans les formations et former les futurs actifs.
- Le dispositif d’accompagnement pour les EPL en difficultés s’appuie sur l’IEA qui pose des diagnostics sur l’état financier de certains EPL plan d’action d’accompagnement en cours (sujets d’inquiétude ou crise avérée). La boîte à outil et les ressources pour accompagner les équipes de direction et administrateurs concernés ne se cantonnent pas à la diminution des dépenses mais insiste aussi sur les modifications structurelles nécessaires pour déployer un plan d’action. La mise à disposition des EPL de temps sous la forme de vacations rémunérées par la DGER d’anciens agents retraités experts reconnus pour poser les diagnostics et ébaucher les pistes d’amélioration sera mise en place rapidement.