- Nous ne sommes pas une organisation politique, mais une organisation syndicale ouverte à toutes les personnes partageant nos valeurs et notre approche du syndicalisme.
- Nous apportons une information plurielle à tous les agents syndiqués ou non syndiqués, en utilisant au mieux tous les moyens à notre disposition : moyens informatiques, papiers, ou dans le cadre de visites, pour que le plus grand nombre en bénéficie (pourquoi l’information serait-elle réservée à un petit groupe siégeant dans différentes instances ?)
- Nous défendons tous nos collègues (notamment les plus précaires) en essayant de trouver des solutions à leurs problèmes. Pour aboutir, nous exploitons au mieux les textes administratifs disponibles, pas toujours appliqués, et, éventuellement, nous créons le rapport de force nécessaire, ou nous saisissons les tribunaux administratifs.
- Nous sommes très attachés au maintien de l’enseignement agricole au sein du Ministère de l’agriculture, à la différence des positions prises par d’autres organisations syndicales, , mais nous ne refusons pas des collaborations « intelligentes » avec le Ministère de l’Education Nationale. Notamment, nous sommes favorables aux détachements (EN vers Agriculture et inversement), et nous ne sommes pas opposés aux compléments de service si nécessaires entre les deux ministères.
- Nous voulons contribuer à l’élaboration d’un véritable projet pour le système éducatif du Ministère de l’Agriculture, et nous sommes ouverts au dialogue et à la discussion. Nous voulons être une force de proposition pour l’améliorer car, la société, l’Europe et le monde évoluant, des adaptations s’imposent. Dire non à tout serait irresponsable. Il faut proposer à tous de nouvelles perspectives aux équipes éducatives, et proposer aux jeunes, aux apprentis et aux adultes en formation des choix de formation, de qualifications diversifiés dans nos établissements.
- Nous n’acceptons pas de subir les orientations syndicales des organisations syndicales majoritaires. Nous voulons pouvoir débattre, en intersyndicale, de toutes les questions relatives à l’avenir de l’enseignement agricole. Dans les instances de concertation CNEA CREA, CTP, etc.), nous sommes ouverts aux positions et/ou actions intersyndicales, à condition qu’elles soient discutées bien amont. Chaque fois que nous le pouvons, dans les instances de type CTPR, CREA (où nous siégeons, et ou une organisation syndicale n’est pas représentée), nous lui offrons la possibilité de siéger à nos côtés en tant qu’expert, car nous sommes favorables à la pluralité syndicale.
- Nous sommes contre la centralisation syndicale excessive : nos sections locales SEA-UNSA sont autonomes pour réagir par elles mêmes aux problèmes locaux qu’elles rencontrent.
- Nous sommes pour un syndicalisme au plus proche des adhérents, fondé principalement sur le bénévolat. Nous rendons compte à nos adhérents des décharges syndicales dont nous disposons.
- Nous formons les adhérents pour que soit assuré le renouvellement régulier de nos responsables syndicaux qui siègent dans les instances de concertation. Le Conseil Syndical National du SEA veille à cette démarche.
- Nous nous engageons dans des combats syndicaux, mais nous refusons les appels à la grève à répétition, sans réelle portée, et qui révèlent souvent les faiblesses du syndicalisme.
- Nous avons décidé d’ouvrir notre organisation syndicale à tous les corps de métier lié à l’enseignement agricole, y compris aux personnels de direction.
- Nous voulons faire évoluer notre jeune organisation syndicale, et la développer en créant des sections syndicales d’établissement, et en présentant, partout où cela est possible, des listes pour les prochaines élections des représentants des personnels dans les Conseils d’Administration et les Conseils Intérieurs des établissements scolaires agricoles publics.
- Nous pensons que seule la pluralité syndicale est garante de la démocratie.
Qui sommes nous
Le SEA-UNSA est la deuxième organisation syndicale de l'enseignement agricole public.
Nous sommes indépendants des partis politiques. Nous rejetons le sectarisme, les dogmatismes ; pragmatiques nous favorisons le dialogue.
Le SEA-UNSA est syndicat solidaire qui renseigne en accompagnant les personnels individuellement et les établissements par tous les moyens mis à sa disposition.
Le SEA-UNSA une voix qui porte au MAAF pour défendre les personnels des lycées, CFPPA UFA et CFA
- Quelle autre organisation syndicale du MAAF attaque les notes de service en justice ?
Le SEA-UNSA éducation a attaqué la note de service sur la mobilité des enseignants et CPE de 2015, car les barèmes construits remettaient en cause les priorités de la loi. En janvier 2016, elle a été cassée par le Conseil d’Etat sur notre requête en annulation. Depuis des années avec ces barèmes des collègues pouvaient se voir refuser des rapprochements de conjoints.
- Quelle autre organisation syndicale du MAAF défend avec autant d’ardeur les contractuels et postes sur budget ?
Par nos prises de positions et notre opiniâtreté nous avons pu agir collectivement et obtenir
- le passage à 100 % des contrats des contractuels catégories B et C en CFA CFPPA et UFA
- un contrat en CDI avant 3 ans de contrat dans un établissement.
• Quelle autre organisation syndicale du MAAF à conscience de la dégradation de nos établissements ?
Nous nous sommes opposés aux dégradations des conditions de travail au niveau national avec l’imposition des services de 1 607h aux agents travaillant dans les CFA et CFPPA Nous sommes pour l’amélioration des conditions de travail au niveau des EPL et au niveau des CFA académiques notamment sur la transparence des évolutions de carrières des passages C en B, du temps de travail des formateurs et nous avons demandé la mise en place de commission des personnels dans les EPL Nous souhaitons la mise en place d’outils de pilotage financier et social pour les directeurs d&rsquo EPL pour éviter les conflits à répétition.
• Quelle autre organisation syndicale du MAAF refuse l’alignement avec l’éducation nationale et prend en compte l’impact de l’enseignement privé ?
Nous refusons l’alignement avec l’éducation nationale pour garder nos spécificités. Nous demandons une vraie feuille route pour l’avenir de l’enseignement agricole et une réflexion de fond sur la carte de formation dans les régions et entre privé et public.